• « J’ai le choix !»

    La tuerie de Toulouse


    En regardant les infos hier, mon premier réflexe a été :

    « C’est horrible ! Ce n’est pas possible que des choses comme ça arrivent ! (Non acceptation)

    « Ces pauvres enfants… » (Ce sont des victimes)

    « Allez savoir qui est derrière tout ça… » (Je n’ai pas pu m’empêcher de faire plein de suppositions). Etc., etc., etc.

     

    C’est difficile d’être dans l’amour après avoir écouté cette nouvelle.

    Au mieux je peux être dans la compassion, ou je peux être aussi dans la révolte, la tristesse, la colère, l’incompréhension, et même dans la panique… 

    D’un coup, je m’en souviens : « J’ai le choix !»

                                       

    « J’ai le choix !»

    « Je suis rentrée dans le circuit des mémoires et je sais où cela m’amène…

    Je vais alimenter le drame, la conscience de victime ? Je vais nourrir la souffrance des autres avec ma propre souffrance, la panique avec mes propres peurs, la colère avec ma propre colère ? »

    Je tourne en rond, dans la ronde des mémoires, et c’est ainsi que je fais monter la mayonnaise !

    Je prends conscience que tout ce qui me fait voir cela comme un problème vient de mes programmes inconscients (les mémoires), ces filtres qui me maintiennent dans l’illusion de la séparation.

    Je vais accueillir la souffrance que cet évènement provoque en moi, et je vais m’occuper de ça, de ma propre souffrance d’abord, sans la juger, ni l’analyser. Car je sais que c’est le premier endroit où je vais pouvoir faire quelque chose.

    Je vais rester ouverte à la souffrance des autres et les accompagner si je sens qu’ils en ont besoin et qu’ils me le demandent. Mais je commence par moi, je fais ma part (comme le colibris).

                                               

    Il est possible que je n’arrive pas encore à me voir en tant que créateur. Car même si j’ai parfois des pensées d’agressivité, cet événement va bien au-delà de tout ce que je peux imaginer. Et même s’il m’arrive parfois de rejeter la différence, parce qu’elle peut me faire peur, je n’aurais jamais imaginé que ce rejet puisse contribuer à des gestes pareils.

    Par contre, je sais que je suis responsable à 100 % de la façon dont je perçois cet événement et de l’impact qu’il va avoir dans ma vie.

    Premier pas : C’est arrivé ! C’est ça l’acceptation.

    "Est-ce que je peux me permettre d’accueillir ce qui est arrivé, sans porter aucun jugement ?"

    Ensuite, je vais à l’intérieur : "Qu’est-ce que cet évènement fait monter en moi ?"

    Je pense à cette femme qui a perdu son mari et ses deux enfants.

    "Et qu’est-ce qui me fait sentir cet évènement comme quelque chose de si horrible ?"

    Je comprends que c’est « l’attachement » que j’ai envers mon mari et envers mes enfants. Je me dis que je ne pourrais pas vivre sans eux, que s’il m’arrivait la même chose, je mourrais.

    "Désolé, pardon, merci, je t’aime…"

    "Je demande à mon âme de m’aider à nettoyer toutes ces peurs."

    Je pense aussi aux enfants et aux adultes qui ont quitté leur corps.

    "C’est l’attachement à mon corps qui me fait souffrir comme ça ?"

    Peut importe, je ne cherche pas à savoir non plus.

    "Désolé, pardon, merci, je t’aime.

    Je demande à mon âme de m’aider à nettoyer toutes ces mémoires, toutes ces peurs…"

    Et je vais répéter ces mots comme un mantra.

    C’est comme une prière.

    Je sais que si je libère ma propre souffrance, c’est la meilleure façon d’aider toutes les personnes concernées par cet évènement à surmonter la leur.

    Nous sommes tous concernés.

    Et notre responsabilité est là. Dans ce choix que je vais faire à chaque instant :

    Je me laisse envahir par la peur, la colère, la révolte et je m’accroche et l’alimente…

    Ou bien, je l’accueille, je l’entoure de lumière et je la libère.

    C’est ça Ho’oponopono.

    Corriger ce qui est erroné, rendre droit, revenir à la perfection de toute chose.

    On dirait que la vie nous demande de monter de niveau, et c’est de plus en plus évident. J’ai une amie qui dit toujours : quand il faut y aller, il faut y aller !

    Et là, je crois qu’il faut « mettre le paquet ». 

    Ce n’est pas par l’analyse que je vais y arriver, mon mental ne sait pas ce qui se passe en réalité et sa fonction n’est pas de comprendre (il est déjà dépassé).

    Sa véritable fonction est de faire un choix à chaque instant :

    "A qui est-ce que je donne les commandes ?"

    "Aux mémoires (peurs, jugements, opinions, certitudes) ?

    Ou bien, à notre moi supérieur et par conséquent à notre divinité intérieure ?

    Désolé, pardon, merci, je t’aime."

    Je choisis d’imaginer toutes ces âmes en train de s’élever vers la lumière et comme Ellen Tadd l’explique si bien dans son livre, « L’approche de la mort et le lâcher prise », je dis en même temps :

    « Je lâche prise, je lâche prise, je lâche prise »

    Et je me souviens de qui je suis, en citant encore Ellen Tadd (*):

    « Je suis un être infini, je suis un être infini, je suis un être infini… »

                             « J’ai le choix !»


    In lakesh


    Marieli


    (*) Voir l’article sur le livre d'Ellen Tadd dans le blog :

    "Le bonheur se cultive"

     


     

     

     

     

     

    « 1.1 Le bonheur se cultive par l'aptitude à faire confiance et tirer les leçons de chaque instantCe qui fait la différence »

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  • Commentaires

    3
    Jeudi 22 Mars 2012 à 17:23

    Merci,


    j'étais retombée dans la spirale de colère, de sensation d'être manipulée par les médias, et d'impuissance face à la machine politique. je vais de ce pas m'intérioriser et accueillir cette impuissance, cette colère, merci je vous aime, merci à cette situation de me montrer combien j'ai encore cela en moi. Merci merci merci; je t'aime.


    ça va déjà mieux. ouf.
     Je mets dans la lumière ces mémoires erronnées. merci.


    caroline


     

    2
    eveiletsante Profil de eveiletsante
    Mercredi 21 Mars 2012 à 14:30

    Merci Claire.

    Que la paix soit dans nos coeurs.

    Marieli

    1
    Claire007
    Mercredi 21 Mars 2012 à 13:57

    C'est simplement juste et rassurant de pouvoir s'aider afin de ne pas prendre une souffrance qui n'est pas notre, mais de liberer et de comprendre ce pourquoi cela nous touche et ce que ça evoque chez nous.

    Merci pour tes paroles :)

    Amicalement.

    Claire

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